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| | | sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. |  |
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Messages : 76 Date d'inscription : 13/10/2019  Ministère
| | | | Sujet: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Dim 13 Oct - 17:23Von Kaersmeeker Sabal Samuel Nom : Là où pour certains le nom est un trophée tissé d'or et de promesses divines, l'homme traîne le sien comme le souvenir d'un fantôme étranger. Le nom du père, le nom des hommes de la famille. Quelle famille. Une suite de lettres qui ne font résonner qu'amertume et échos lointains. Von Kaersmeeker, la preuve d'une origine germanique, le blason familial qui sonne creux.
Prénom(s) : Il y a deux hommes. Il y a Samuel, le garçon, l'enfant, celui qui a grandit sous les sorts colorés, ceux qui tuaient, ceux qui blessaient. Samuel, c'était l'enfant à sa maman, celui qui promettait de la protéger, de toujours veiller sur elle, de toujours être un bon garçon, du bon côté, à faire les bonnes choses pour les bonnes raisons. Puis Samuel fut enterré par Sabal. L'homme, le blessé, la forme sombre qui abat le courroux de sa jeunesse cicatrisée sans précautions sur les visages apeurés des Mangemorts qu'il traquait. Oui, c'est ça, il y a deux hommes. Samuel, l'enfant, Sabal, le clébard de la rage.
Date et lieu de naissance : Le 20/02/1969 à Sacramento.
Nationalité : Ça, c'est comme la culture, moins on en a et plus on l'étale. enfin...c'est sa mère qui prendrait plaisir à lister tous les gênes et les grains du monde qui constituent son fils. allemand par papa, australien par maman, s'ils ont fini par se poser en Amérique pour y fonder leur famille c'est aussi parce qu'il y a des ancêtres paternels près de Salem et de Sacramento. ah, et un gramme belge. Au fond, tout cet éventail d'origines, ça le perd. il est américain de par sa naissance, mais...ça veut dire quoi, au fond ? Toute sa vie, il l'a passé à changer sans cesse de frontières.
Ancienne école et année d'acquisition des ASPIC (ou équivalent) : Le 01/07/1986 à Poudlard, ancien serpentard.
Sang : Sang mêlé, maman moldue, papa sorcier de sang mêlé lui aussi. Mais papa est parti vite, alors parfois Sabal se sent comme à la dérive dans un monde qu'est pas réellement le sien.
Métier : Ça fait trente ans que Sabal est Auror. Il voulait protéger, il voulait sauver. Sabal a vu la guerre par deux fois et elle lui a pris trop pour qu'il ne veuille se consacrer qu'à une vie banale de vendeur, libraire ou professeur. Sabal c'est devenu un homme de terrain, de ceux que l'on lâche contre l'ennemi. Le chien qui s'élance vers la biche et qui lui arrache la gorge à pleine bouchée. Trente ans c'est long, il fut tantôt chasseur de Mangemorts, bourreau de ces derniers pour les évincer de la surface de la Terre. Puis on lui confia la protection de quelques personnes importantes, pour le calmer. Et puis ce fut au tour des fils de Mangemorts, les Missi dominici. Des plaisanteries sur pattes ces gosses, tentant vainement de ressembler aux mages noirs, pour au final ne faire que des bêtises, libérant des forces plus grandes d'eux tous. Sabal, aujourd'hui, il chasse les enfants de ses ennemis morts. Aujourd'hui, il protège Ardfry. Aujourd'hui, il se prépare à demain. Parce que demain, tout pourrait à nouveau sombrer dans la folie.
Sorcier ou moldu : Sorcier, malgré le nombre de croisements sorcier/moldu qui furent de mise au fil des générations.
Baguette : un bois de frêne, de celui qui constitue Yggdrasil, représentant fier et indéfectible de la loyauté, mais également de l'entêtement. En son cœur repose la plume d'un oiseau-tonnerre dont la puissance n'égale que la complexité de l'apprivoisement. D'une longueur de trente centimètre, elle est d'une sobriété trompeuse.
Épouvantard : Sombre silhouette du passé, face à l'épouvantard, Sabal croise le regard de l'être encapuchonné, sinistre. Sa main tient une batte en bois ensorcelée. Le cauchemar.
Patronus : Ça a été sa fierté, à Sabal, d'être un des premier à savoir former son patronus à l'école. Le loup à crinière émergea de la lumière, il se leva de toute son étrangeté. Perplexe, Sabal y vit le reflet de son être. Un peu bizarre, croisé de deux formes disparates, comme lui.  my magical crystal ball tell me you're full of shit. Caractère passionné ± il est de ceux qui vivent les choses sans se retenir, sans faire attention à se protéger d'abord. De ceux qui ressentent tout et très fort. La passion, la flamme de vie. Sabal est le genre d'homme qui brûle de l'intérieur et en toute occasion. Aussi bénéfique que meurtrier, son intensité au quotidien en fait un être puissant, mais aussi dangereux (pour lui, pour les autres). A fréquenter avec modération et en connaissance de cause.
intuitif ± C'est sa formation d'Auror qui la façonné en véritable limier. Le genre de clébard qu'est capable de te déduire la direction prise par un fugitif en ayant observé un sol deux minutes et analysé la mise en place des objets dérangés. Il n'est même plus observateur, il n'en a plus conscience. C'est devenu un réflexe, un instinct, c'est ancré en lui. Il sait, il sent. Parfois il se trompe, mais souvent non. Honneur et malédiction tout à la fois, de ceux qui devinent sans pouvoir dire pourquoi ils savent. Un oracle inculte.
leader ± Il ne le fait pas exprès, ce n'est pas foncièrement conscient. Cette facilité à prendre des décisions, à mener les gens comme des brebis dirigées par un berger inné. C'est peut-être ça qu'à vu le choixpeau lors de sa répartition, cette nature de dirigeant, d'homme qui se met à l'avant pour prendre la responsabilité du danger, des décisions et qui se bat jusqu'au bout pour les siens. Famille, amis, sorciers, innocents. Sabal est de ceux qui ne craint jamais de devoir prendre une décision, que la situation soit difficile ou non. Qu'il s'agisse de la marche à suivre pendant une prise d'otage ou du choix de la chemise le matin.
protecteur ± C'est un ours, un animal sanguin qui lance sa rage sur quiconque approche et heurte les siens. Sa passion, son intensité ne sont que renforcées par ce côté protecteur, presque possessif envers les personnes qu'il aime. Il sait qu'il est à la limite du normal, à la limite du trop. Alors il s'éloigne, il ne laisse presque personne rentrer dans son être sentimental. Parce qu'une fois les portes refermées, Sabal sait qu'il serait prêt à mourir pour qui il juge valoir le coup, pour qui il juge trop important à ses yeux. Et Sabal ne veut pas trépasser pour n'importe qui.
susceptible ± Vieille cicatrice de ses mois d'enfermement. C'est une bombe à retardement, qui ne fait de blessés qu'au moment de l'impact. Il a le sang chaud, il a les veines qui bouillonnent d'un poison corrosif qui font de lui un adversaire imprévisible. C'est souvent cette facilité à sortir de ses gonds qui lui ont valu le plus de réussite dans la chasse aux mangemorts. Parce qu'il est lancé, qu'on ne le rattrape pas et qu'il ne se laisse pas ralentir une fois parti. En dessous, tout en dessous, il y a une lacune dans sa confiance en lui-même. Il sait qu'il a des défauts, il a conscience de ce qu'il fait mal et de ce qui le rend presque compliqué à fréquenter. Et c'est de savoir ça, d'en avoir pleinement conscience, qui le rend si apte à l'explosion inopinée.
blessant ± sifflement du serpent qui n'attend pas avant de cracher son venin. Sabal le chien, Sabal l'insolent juste. Trouver les faiblesses de l'ennemi, de l'ami, pour pouvoir les utiliser en bouclier couverts de piques ardents. L'Auror n'est pas sympathique, il est piquant. Il est violent, dans ses propos. Un sarcasme à ne plus savoir qu'en faire. C'est sa façon de garder les gens à distance, pour que personne ne finisse blessé trop grièvement.
méfiant ± L'animal blessé, encore et toujours. Il aurait dû voir un psy après Azkaban, ça n'a pas été réellement fait. C'était plus malin et utile de le garder à fleur de peau, à fleur de méfiance. Alors il ne donne sa confiance à personne et vérifie toujours trois fois ses fréquentations, ses actes, son environnement. C'est pas une vie d'avoir peur de tomber dans un piège à chaque pas fait vers demain. Anecdotes sang de vélane atrophié - d'un coup d’œil rapide on pourrait confondre l'arbre généalogique de Sabal avec un pedigree low cost de créature fantastique croisé avec tantôt des moldus, tantôt des sorciers. Rien de fabuleux, des débuts de beauté, des fulgurances très vites retombées. Les Von Kaersmeeker ont bien tenté de se différencier, de s'élever dans des sphères d’originalité. Mais non, personne n'est jamais allé au bout. Alors, là, au fin fond de son sang, il y a des gènes de vélane. Sa grand-mère était la fille d'une vélane et d'un sorcier de sang mêlé. Mais Sabal n'a jamais hérité de la beauté légendaire de son arrière-grand-mère. La seule chose qui est restée, c'est les yeux qui s'emplissent de sang et le corps qui devient bestial dans ses gestes à chaque colère, à chaque rage. Tu parles d'un héritage familial. ± family's shit is real - Papa parti, puis revenu, puis fuis. Une mère remariée à un homme banal et sans problèmes, un moldu, comme elle. Les histoires de ce type ne sont que pain commun en ces funestes années où l'amour dure trois photos et disparaît dès qu'une jeunette pointe le bout de son nez. Ou un jeunot, soyons égalitaire. Le père de Sabal est parti quand il avait treize ans. Un divorce. Une séparation, un truc à l'amiable qui n'a fait de mal à personne, pas même au gosse. Fallait bien ça pour garder l'honneur sauf des deux partis. Sabal est fils unique, il s'en ai jamais plains. La famille c'est un concept qu'il a du mal à gérer, à comprendre. Les liens du sang, c'est abstrait pour lui, ça lui a toujours paru plus prétentieux et contraignant qu'autre chose. ± ink skin - L'amour de l'asymétrie, des petites pièces montées les unes contre les autres. Puis la passion de l'oeuvre finie, du travail accompli. C'est surement l'unique élément de sa corporéité qu'il aime profondément. Sa peau, couverte d'encre noir, sombre, aux relents d'obscurité abyssale, comme des traces stables et éternelles. Tout le long de son bras droit, et parcourant la totalité de sa jambe gauche. Son torse, par endroit. De l'encre, des tatouages, des secrets et des peurs, puis des réussites et des traits qui rappellent le bon, le meilleur et parfois le pire. Comme une multitude de panneaux de signalisation. Attention, corps blessé, cœur malmené, être au sol, âme battante mais fissurée. Y a tant de tatouages sur son bras, sur sa jambe. Maman s'en fichait, papa ne savait pas. Lorsqu'il les découvrit, c'est quand son fils fut couvert de sang et de mort. ± la vitesse comme amour mortel - c'est comme s'il était pas déjà assez insouciant, inconscient, trop près du je-m'en-foutisme feint. Il est pas bête Sabal, c'est juste qu'il aime sentir son sang bouillonner et l'adrénaline lui titiller le bout de la peau. La vitesse, il l'aime, il la frôle, il la séduit à chaque fois qu'il enjambe sa moto moldue. Un bolide lâché sur les routes de l'Irlande. Il va vite. Trop vite, trop loin, trop haut puis trop bas. T'es bête Sabal, un jour tu vas te crasher. Et cette fois-ci papa sera pas là pour te réparer. ± hibou de nuit, veilleur nocturne - Ça n'a pas toujours été le cas, petit il aimait l'aube et les levés de soleil. Petit il adorait l'air du matin. Depuis que ses os se sont rompus dans une cellule...la nuit est devenue son éternel linceul. Ses heures de quiétude, de bien-être il les trouve au contact d'un croissant de lune. Les rayons de l'astre signent son accalmie. Sabal vit la nuit, il survit le jour. ± papa can you hear me - Sabal n’en a jamais voulu à son père d’être parti. A vrai dire, au plus il en apprenait sur la magie, au plus il comprenait. Maman était gentille, douce, compréhensive, ouverte à la discussion, mais maman ne savait pas. Elle n’avait jamais vu Poudlard, jamais vu d’autres sorciers que papa, ou Sabal, elle était là, elle écoutait, elle acceptait, mais sans comprendre. Alors, au final, Sabal a réitéré les actions de son père. Il est parti. ± I’m like 75% sure this won’t explode – Sabal fut un enfant discret, attendrissant, de ceux à qui l’ont confie le bon dieux sans confessions tellement les mots sont rares et l’autonomie est adorable. C’était majoritairement pour éviter à maman de devoir gérer plus qu’elle ne devait déjà gérer avec le départ de papa et la guerre autour d'eux. Puis Sabal intégra les Serpentard. Il commença à fréquenter des sorciers plus bruyants, plus forts, plus présents et imposants. Il eut un choix à faire. Soit il s’adaptait et devenait ce qu’il n’était pas réellement, soit il se faisait bouffer par ses camarades plus adeptes de la confrontation que lui. Sabal s’est adapté, il s’est érigé des murs, des forteresses autour de son cœur d’enfant, d’être discret. Il a rencontré ceux qui feront de lui un petit imbécile. A vrai dire, la quasi-totalité des événements qui se déroulèrent durant son adolescence peuvent être rattaché à cette décision. ± A vouloir me rincer l’œil je me suis noyé - Aujourd'hui encore il refuse de prononcer le prénom de cette jeune femme qui l'a séduit, qu'il a séduite. Ils se sont tombés dans les bras l'un de l'autre. Et au début c'était idéal, c'était l'imaginaire devenu réalité. Puis peu à peu elle a commencé à changer, à se refermer, à l'enfermer entre ses crocs, ses griffes, ses cris et ses je t'aime trop peu nombreux ou si faux. Y avait des bleus, des morsures, des menaces, y a eu des gens qui ont fait semblant de ne rien voir. ± breath, oh breath sweet child - petit il était asthmatique, en grandissant il a apprit à concocter ses propres potions pour calmer ses crises et libérer ses bronches. Des fois Sabal se demande ce qu'il fera si un jour ses poumons se resserrent en pleine mission, ce qui ne lui ai encore jamais arrivé...puis il panique alors il pense à autre chose. Pour dire la vérité, c'est sa cage thoracique, elle est mal-formée. Une malformation visible à peau nue, mais cachée par le détenteur de ce corps au quotidien. ± PDA UNWANTED - Sabal déteste le contact physique, ça le bride, ça l'angoisse, ça le paralyse. la proximité avec un autre corps n'est pas familière...alors il préfère rester loin des gens qu'il apprécie ou affectionne pour ne pas risquer de devenir bizarre, ou distant dans tout les sens du terme. oui, la peau des autres contre la sienne le font paniquer. Et pourtant il aimerait bien qu'il en soit autrement, mais...les traumatismes sont persistants. ± bunch of lies - Quand il était petit, sa grand-mère lui a offert un pendentif renfermant un rubis de Birmanie, aussi appelé "Sang de Pigeon" pour sa couleur rouge sanguine. La vieille femme raconta à l'enfant que ce talisman, qui n'en était pas un, lui garantirait bonheur et longévité tant qu'il le garderait auprès de lui. Naïf, Sabal y cru et chéri cette gemme durant des années jusqu'à ce la chaîne se brisa sous les doigts d'un assaillant bien trop familier. Et vous ? Pseudo/Prénom : Gryzlie pour vous servir ! Âge : 23 ans. Avis sur le forum : On m'en a dit grand bien, et j'ai hâte de me remettre à écrire/jouer !! Il est simple, les annexes sont claires, que du bon ;) - Code:
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→ [b]Jeffrey Dean Morgan[/b] x [url=http://mementomori-rpg.forumactif.com/u26]Sabal Von Kaersmeeker[/url] Ici, vous pouvez nous parler de vous, ou pas. Nous raconter un peu ce que vous voulez, ou pas. A vous de voir. | |
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Messages : 76 Date d'inscription : 13/10/2019 Ministère
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Dim 13 Oct - 17:26you collect scars because you want proof that you're paying for whatever sins you have committed SACRAMENTO / deux ans - 1971 ± ± ±
IF I SURVIVE, CAN I GO HOME ? Maman. Papa. Maman et Papa. Papa et Maman. Y a du bruit, y a du bruit très fort. On te sert tout contre la poitrine de Maman. Elle murmure des choses, des sorts ? Non, elle est moldue. Tu l'ignores. T'es pas grand chose encore. Un bébé, un nourrisson. T'es plus tout petit. T'es né un an à peine avant que la guerre n’éclate. Enfant du chaos. Tes berceuses c'est les sorts de protection de Papa. T'as appris à pas pleurer trop fort quand t'as faim, quand t'as peur. Tu sens la terreur de maman qui ne comprend pas tout ce qui se passe. Tu sens la rage de papa qui essait de vous garder vivant malgré le monde qui s'écroule. Devant tes yeux, y a du vert, beaucoup de vert, du rouge. Maman te sert fort contre elle. Elle te berce, elle se berce. Vous allez vous en sortir. Vous allez vous en sortir. Tu vas t'en sortir. Tu vas grandir. Tu vas vivre. Fils de la guerre, tu vas la vivre, trop, bien trop. Déjà né que ton destin est foutu. Fils de moldue, Fils de sang-mêlé, lui-même fils d'anciennes vélanes. Mince, qu'est-ce que ton existence ne fait pas de sens. Et pourtant, t'as survécu. Étrange. BRISTOL / neuf ans - 1978 ± ± ±
INSANITY RUN IN MY FAMILY. IT PRACTICALLY GALLOPS. - Non mais t'es totalement taré. Tu te rends pas compte du danger que je cours ? Que Samuel court ?
- Ne me parles pas comme ça Mary. Ne me parles surtout pas comme ça.
- Sinon quoi ? Hein ? Dis moi ! Sinon quoi ? Tu vas me tuer ? Tu vas me tuer comme ce malade essai de nous tuer depuis des années ? On court ! On fuit ! C'est ça depuis que Samuel est né !
- Et t'aurais préféré quoi ? Que je vous laisse ? Que je me casse ? Que je le laisse vous exterminer ?
- J'aurais préféré ne jamais porter notre enfant ! J'aurais préféré ne jamais te rencontrer. T'as apporté que la mort, sans toi, j'aurais jamais appris pour ton monde de dingues. J'aurais jamais su. Jamais. J'aurais pas vu tout ça. Et je ne peux pas...
- Mary... Tes petits pieds sont rassemblés l'un contre l'autre. Tu es recroquevillé sur l'escalier en bois du couloir, la porte de la cuisine est entrouverte, à peine. Suffisamment pour que tu entendes. Ca fait des semaines que c'est comme ça, entre Papa et Maman. Toi, tu sais pas ce qu'il y a d'anormale à votre vie. T'es né là-dedans, t'as grandi en fuite. Changer de maison c'est ton quotidien, tu sais pas faire autrement. Te cacher, c'est ta nature profonde. Parler à personne, fuir les humains. Fuir la vie, le regard des gens. Personne ne doit jamais savoir qui tu es, ou tu es. T'es un fantôme du monde. Jusqu'à ce que ce soit fini. Papa dit : "quand l'Ordre aura réussi, on reprendra une vie normale", mais toi...toi tu sais pas c'est quoi, une vie normale. - Je veux que tu t'en ailles. Papa est parti. Maman t'a emmené chez les moldus. Vous vous êtes encore cachés quelques temps. Puis plus du tout. Et par miracle, ça c'est terminé. T'as du apprendre à vivre autrement. Ça a été ça, ton combat à toi. POUDLARD / 16 ans - 1985 ± ± ±
DON'T LOOK IN HER EYES, SHE MIGHT STEAL YOUR SOUL. Personne n'a jamais remarqué. Enfin, si, mais personne n'a jamais rien dit. Parce que c'était gênant, parce qu'il fallait avouer n'avoir rien fait jusque là. Parce que dans quel univers un des élève de Serpentard les plus brillant et les plus grande gueule serait victime d'abus dans son couple ? Dans quel monde une jeune Serdaigle serait capable de tant de choses ? De mots si atroces, de coups si invisibles à l’œil mal avisé...Tu l'as rencontré en début d'année, à peine plus jeune que toi. Un an, c'est pas grand chose. Tu ne l'avais jamais remarqué, puis un jour tu t'es moqué de son meilleur ami, elle t'a répondu pour le protéger. Et comme un idiot t'es tombé amoureux. Comme ça, comme on tombe d'une foutue chaise en bois. T'as des épines dans les paumes et dans les vertèbres. Elle s'est installée en toi, en ton cœur, comme une rose malfamée. D'abord rien d'inhabituel, vous étiez le jeune couple que l'on chambre un peu puis que l'on envie et admire parce que vous êtes intelligents, pleins de sarcasmes et toujours fourrés dans les bras l'un de l'autre...Puis les couloirs vides sont devenus ta hantise, puis ses mains ne furent plus douces. T'étais sidéré, c'était physique, t'as rien pu faire. Elle t'a rappelé la guerre. Elle t'a rappelé que pour survivre tu te tais et tu te caches. Alors t'as recouvert les bleus de vêtements et d'excuses ridicules. Tout le monde y croyait, parce que c'était plus facile comme ça pour tout le monde. Face à leurs sourires rassurés, t'étais heureux et amer, déçu. Heureux car t'es un sacré menteur, et trahi parce qu'il ne manquait pas grand chose pour te sortir du bourbier. Une main compatissante, quelqu'un qui dit ça suffit. Personne n'a rien dit pendant deux ans. Ta libération, ça a été de quitter Poudlard, ça a été de feindre la formation d'Auror, le manque de temps. Puis un jour elle a disparu, elle t'a laissé. Tu sais qu'un jour elle te retrouvera, et elle te tuera pour l'avoir éloigné de toi. Tu l'aimais, et tu t'es juré d'être prêt à la recevoir le jour où elle reviendra pour ta peau. C'est pas ta tête qui finira au-dessus de la cheminée comme un trophée poussiéreux. Puis depuis, t'as jamais laissé personne s'approcher trop près de ton cœur. Par précaution. BRISTOL / vingt-deux ans - 1991± ± ±
I'M GETTING REAL BORED AND IMPATIENT. I DON'T DO BORED AND IMPATIENT. - Maman, s'il te plait, ne fais pas la tête. dis tu en soulevant le menton de ta mère du bout de la main. Son mari est adossé à l'encadrement de la porte. Un moldu, un ignorant. Il ignore que face à lui se tient un sorcier, un Auror. Il ne voit qu'un fils récemment diplômé d'une école spécialisée et disant au revoir à sa mère car il va vivre ailleurs. Car ton travail t'envoi désormais protéger un monde qui t'a vu naître en temps de guerre. Tu vas faire de ton mieux pour qu'aucun autre enfant ne vive cela. Non, tu t'en fais la promesse. Tu n'auras de répit qu'une fois les enfants en sécurité. -Samuel, ne pars pas... dit-elle, les larmes bloquant certains sons au fond de sa gorge.
- Maman, je n'allais pas rester éternellement dans cette maison. Il faut que tu reprennes ta vie là où tu l'a laissé quand je suis né. Maman ? Son regard croise le tiens, tu lui souris tendrement en encadrant ses joues de tes mains. Tu poses un baiser chaud d'amour enfantin sur son front. Elle ferme les yeux et tu l'entoures de tes bras. Tu fermes les yeux et respire son parfum. Tu essais de ressentir plus que de l'empressement. Tu aimerais être déjà dehors, déjà sur la route, déjà au Ministère pour continuer ta tâche. Ton travail est devenue une part si grande de ton identité. Et elle n'en saura jamais rien, car tu ne lui diras jamais ce qui se passe de ton côté du gêne. Le monde des sorciers, pour elle, c'est fini. - Tu as été très courageuse. Tu as été très forte. Merci d'avoir pris si bien soin de moi. Merci de m'avoir protégé. Maintenant, c'est à moi de protéger les autres. dis-tu en te relevant et lâchant la main de celle qui te mit au monde. Et sur ces paroles pleines de reconnaissance, tu quittes la pièce en laissant derrière toi une mère en pleur et un homme confus. ANGLETERRE / vingt-sept ans - 1996± ± ±
WHAT DOES NOT KILL YOU WILL LIKELY TRY AGAIN Tic. Toc. Tic. Toc. T'es bête. Tic. Comment c'est possible d'être aussi incapable. Toc. Tic. Toc. C'est le bruit des gouttes d'eau, de sueur, de sang, sur les pierres des geôles. Tic. Toc. Toc. Tic. Le temps s'est suspendu au moment où la grille s'est refermé. Au moment où la figure encapuchonnée s'est éloigné. Tic. Toc. Tic. Prison. Toc. Azkaban. Tic. Sang mêlé. Toc. Tic. Ennemi du Lord. Toc. Toc. La peur te croque. Tic. T'es pathétique. Toc. Tes phalanges en sang tremblent. Il a séché, le liquide carmin. Mais tes os ne cessent de trembler. La douleur qui persiste. Tic. Toc. Tic. Il a ensorcelé sa batte. Tic. Enfoiré. Toc. T'as l'esprit qui galope. Nuit. Jour. C'est la nuit, sinon ça n'en finirait pas de crier, de geindre. La nuit, les geôles pleurent. Alors il fait nuit. Tes larmes coulent. T'as fini par ne plus les sentir. Tic. Toc. Elles se mêlent au sang, à la sueur, à l'humidité. Tu fais qu'un avec ta cellule. Tic. Toc. T'es tellement con. Tic. Toc. Samuel ? Tic. Tu. Toi. T'attend. Tu erres. Tic. Toc. Toit. Non. Trou. Prison. Ennemi. Faible. Toi. Tic. Toc. Tic. Toc. T'attends quoi. Tic. Toc. Pourquoi tu meurs pas. SAINTE MANGOUSTE / trente ans - 1999± ± ±
I DON'T NEED ANGER MANAGEMENT. I NEED PEOPLE TO STOP PISSING ME OFF. - Merci. Vous pouvez nous laisser. déclare l'homme dans l'encadrement de la porte. A l'instar de toutes les figures masculines dans ta vie. Toujours sur le pas de la porte, à peine entré. Au plus proche de la sortie, au cas où. La médicomage approuve d'un signe de tête et lui murmure de te ménager, de parler doucement, de ne pas faire de gestes brusques, de ne pas lever la voix. Comme on met en garde un enfant face à un animal blessé ou pas apprivoisé. L'animal crevant, c'est toi. Pourtant ce n'est pas la première fois qu'il vient te rendre visite, il devrait savoir. Son regard de fer se pose sur ta silhouette meurtrie. Il analyse les rythmes de ta respiration, les relents dans tes yeux, les tremblements dans tes mains. Puis il avance, aussi droit qu'il le fut toujours. - Ils n'auraient jamais dû t'accorder le diplôme d'Auror. La preuve en est, tu n'es pas assez fort. Regardes toi.
- Toi, regardes moi. Je suis toujours vivant. J'ai été assez fort pour ne pas juste m'éteindre dans le coin de ma cellule. J'ai pourri. Mais je suis encore là.
- Je te regarde. Et je ne vois que des mains qui tremblent, des cicatrices qui ne se referment pas. Tu ne réintégreras pas le Ministère dans cet état.
- Le médicomage m'a assuré que l’ensorcellement était bientôt défait. Mes plaies vont guérir. Mes mains vont guérir. Et je vais reprendre mon poste.
- Mais pourquoi ? Fils, tu en as déjà fait assez. Accordes toi du repos loin de tout ça. J'étais comme toi, avant. Regardes où ça m'a mené.
- Je ne te vois pas plus amoché que je ne le suis.
- Parce que les blessures sont invisibles. Elles sont bien pires. Quelques secondes passent, une minute, deux minutes. Tu regardes ton père. C'est lui qui t'a sorti de ta cellule, c'est lui qui t'a sauvé. Lui qui n'a plus donné signes de vie durant plus de dix ans. Il est réapparu comme un ange salvateur. Sauf que t'as juste envie de lui cramer les ailes. Qu'il flambe et réchauffe ton âme de survivant. Quand il recommence à parler, tu ne l'écoutes déjà plus. Ton attention est ailleurs, elle est par-delà les fenêtres de Sainte Mangouste. Bientôt, l'ensorcellement du Mangemort tortionnaire serait levé et tu pourras respirer à nouveau. Bientôt, tu marcheras. Et ensuite, une fois que ton corps ne lâchera plus sous le moindre effort, tu le traqueras. Tu le retrouveras, lui, tous les autres. Et tu les élimineras. MONACO / trente-cinq ans - 2004± ± ±
GO ON, KNOCK HIS TEETH DOWN HIS THROAT. Tu n'as jamais été un grand amateur de voyages, mais tu aimes les compromis. Là, assis à la terrasse d'un café tout à fait correct dans cette belle ville que tu ne connais pas, tu te surprend à apprécier le soleil. Tu oublies un instant la raison de ta présence à Monaco. L'espace de quelques minutes, tu dégustes ta tasse de café, tu regardes les moldus vaquer à leur vie quotidienne. Tu te surprend à regarder avec nostalgie une famille qui s'émerveille devant des produits artisanaux. Ah, les touristes. Pendant quelques instants, tu retrouves Samuel. L'homme que tu as perdu dans les geôles. Tu aurais adoré venir en voyage ici, avant. Aujourd'hui, tu te déplaces parce qu'on te missionne. Sabal, c'est l'agent. Et tu es un redoutable atout pour le Ministère de la Magie. Pour le département de la sécurité. Sous le commandement de ceux qui décident comment on protège et rebâtie un monde laissé couvert de plaies de guerre. Toi, on a utilisé ta rage. Celle qui s'est construite et amassé durant les mois d'enfer. Ils auraient pu te congédier, te demander de partir. Avec tes blessures, à l'époque, tu étais une cause perdue. Plus bon à grand chose, pas même à assurer la sécurité à un match de quidditch d'école. Mais non, on ne t'a pas jeté. Au contraire, on t'a médaillé. Et puis ensuite on a fait de toi une arme. Tranchante. Rapide. Efficace. Seule. Avec pour seul but de rayer les noms des Mangemorts en fuite. Tu soupires en terminant ton expresso. Tu clignes encore quelques fois des yeux et te lève poliment quand un homme accoutré de façon étrange entre dans ton champ de vision. Un informateur. Tu le salues, il te salut. Il te tend un parchemin en mentionnant l'ingéniosité d'une rencontre en lieu moldu. Tu approuves d'un signe de tête, bien que le choix du rendez-vous ne tenait pas tant du fait que ce soit un café moldu, que parce que c'était là où l'on avait vu pour la dernier fois un des membre de la famille Rockwood. Aussitôt arrivé, aussitôt reparti, tu ne vois plus l'informateur. Dépliant le parchemin, tu te mets en marche, laissant un pourboire à côté de ta tasse. Un peu d'argent moldu qu'était resté au fond de ta poche après ta dernière visite chez ta mère. Tu sais que tu n'as pas beaucoup de temps, alors tu agis efficacement, comme une machine que l'on met en marche. Tes rouages cérébraux craquent, s'imbriquent, s’exécutent. Là, dans les cuisine d'un pub magique espagnol, tu t'es faufilé sans que personne ne te voit. Habilement, tu t'es immiscé dans l'équipe de serveurs. Une potion plus tard, tu paraissais dix ans de moins. Pendant quelques heures tu aurais à nouveau la peau d'avant Azkaban. Les yeux vifs d'un gamin qu'à pas vue la guerre depuis trop longtemps, si longtemps qu'il en a oublié l'amertume et le gout. Une fumée orange s'échappe du petit chaudron posé en cuisines, tu te saisis d'une fiole en cristal et la remplie du dit liquide. Le flacon fini dans ta poche et le chaudron dans ton sac que tu caches dans la réserve. D'ici dix minutes, l'ancien mage noir sera au bar. Il commandera un cocktail, comme tout les mardis soirs. Tu le lui apporteras. Tu repartiras. Et, étrangement, ce soir, Monsieur ne rentrera pas chez lui. Une cavale interrompue au pub. Le poison agira lentement, prenant quelques minutes avant de transcender l'être. Le temps nécessaire pour filer, pour remplir un rapport, pour n'avoir rien à voir avec cette sombre histoire de poison. Une tragédie, certainement. Le chien rentrera chez lui satisfait d'avoir obéit à son maître, rongeant entre ses crocs l'os d'une victoire amer et sombre. SACRAMENTO / quarante-cinq ans - 2014± ± ±
DO I GET BONUS POINT IF I ACT LIKE I CARE ? - Vous êtes certain que personne d'autre ne figurait sur le testament ? que tu demandes à l'avocat sorcier qui se tient à côté de toi.
- Absolument, il n'y a que vous et votre père. Cependant votre père possède déjà une demeure à Wuppertal. Il vous laisse la propriété de l'ensemble du terrain.
- Trop d'honneur... tu réponds sans enthousiasme. Face à toi, une terre. De celle qui renferme des souvenirs d'un autre temps. Ça faisait des années que tu n'étais pas revenu à Sacramento. T'y es né, t'y a pas grandi. Un jour t'es revenu après Poudlard, tu cherchais ton père, tu ne l'a pas trouvé. A la place, tu as retrouvé une cousine éloignée, qui ne t'a pas reconnu tout de suite, mais vous vous êtes bien entendus. C'est l'avocat qui t'a appris son décès de la dragoncelle. Triste, ça t'a chagriné quelques minutes. Puis quand il s'est levé pour t'inviter à le suivre sur le terrain qu'elle t'avait légué dans son testament tu n'as pas pu t'empêcher d'être troublé. On ne t'a jamais rien offert, on ne t'a jamais rien donné sans qu'il n'y ai un arrière goût salé. Où était le piège ici ? Un terrain légué par une cousine éloignée que tu n'as vu que quelques heures il y a des années ? Qu'elle est triste la famille Von Kaersmeeker... Mais là, face à ces kilomètres de terre verdoyante, une sensation te traverse. C'est à toi. Un jour, quand tu pourras te le permettre, quand tu ne courras plus derrière les truands et les mages honteux, tu reviendras sur cette terre qui est tienne. Tu poseras des fondations, des briques, tu en feras une maison. Ta maison. Tu t'étais promis de ne plus laisser un seul enfant naître dans les tréfonds de la guerre. Et t'as jamais pensé au jour où toi, peut-être, tu serais papa...Parce qu'après...après elle ça t'avais semblé inenvisageable que de laisser une femme, un homme, rester auprès de toi longtemps, sur le long terme. Mais cette terre, elle t'a fait réfléchir. Elle t'a perturbé. Désormais, tu ne sais plus. Peut-être que gagner la guerre, c'est planter les fruits qui nourriront les générations futures ? ARDFRY / quarante-neuf ans - 2018± ± ±
IT'S AMAZING HOW FAST THE WORLD CAN GO FROM BAD TO TOTAL SHIT STORM - Prenez cela comme des vacances bien méritées, agent, annonça la voix autoritaire de ton supérieur hiérarchique dont les contours se dessinaient chaudement dans les braises du feu de cheminé.
- Des vacances ? Tu te retournes vers la cheminée, tes yeux foudraient ceux de l'interlocuteur. Quel toupet. Tu croises tes bras devant ton torse, tu fais quelques pas. Un rond. Deux rond. Tu n'arrives pas à croire ce que tu entends. Après tant d'années au service du monde magique, voilà qu'on te renvoyait dans le ventre de l'enfer. Le pire des enfer. Celui qui se prépare, celui qui s'annonce. Un champ de bataille en devenir. C'est toujours comme ça que ça se passe avec les sorciers, avec la magie. D'abord une anomalie, puis une catastrophe, et des morts. Les morts, y a déjà de ce que disent les rapports. - Oui, des vacances. Surveiller des étudiants, faire attention à ce qu'ils ne se blessent pas avec des instruments moldus, leur rappeler qu'ils sont là pour trouver des solutions. Ce sont des vacances pour un vétéran comme vous. répond ton supérieur Tu lèves les yeux au ciel. Tu décroises tes bras, tu poses tes paumes sur tes hanches. Un instant passe, trop long. Le crépitement des braises rempli l'espace, cogne contre tes tympans qui te supplient de rompre le silence. Tu t'approches du feu. - Vous savez ce que je crois, monsieur ?
- Dites moi.
- Vous savez que c'est le début d'une catastrophe qu'on ne saura pas maîtriser. Vous avez peur, vous craignez que la magie ne serve à rien là où vous m'envoyez. Et ça vous fait trembler de peur, vous n'en dormez pas. Alors vous essayez de reprendre le contrôle. Et vous m'envoyez. Parce que vous savez que je ne me contenterais pas de surveiller des écervelés qu'étaient même pas nés quand Voldemort a traumatisé le monde magique pour la première fois. Vous savez que je ne suis pas capable de rester à regarder. La figure embrasée ne dit rien. Tu continues. - Vous m'envoyez, parce que vous savez qu'il faudra des agents qu'on cru crever plus d'une fois pour le moment où ça va partir en couille. Vous m'envoyez parce que cette brèche signe peut-être la fin du monde magique tel que nous le connaissons et que, à nouveau, c'est de la faute des Mangemorts. Ou de leurs enfants, peu importe. Vous m'envoyez parce que vous savez que je ne dormirais pas tant qu'un seul des héritiers des mages noirs restera à faire des conneries sur cette Terre. Vous m'envoyez parce que c'est notre faute, ma faute, je ne les ai pas tous attrapé. Vous me punissez. Tu te redresses et reprend ton souffle. Tu réalises que tes yeux te brûlent et tu les devine injectés de sang. Tu les fermes, tu sens tes mains crochues se rétracter. Tu inspires. Tu expires. Tu rouvres les yeux. Ton supérieur est encore là, il te regarde. Un rictus apparait sur le coin de son visage de feu. - N'oubliez pas vos lunettes de soleil, agent.
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Messages : 744 Date d'inscription : 20/07/2018 Staff membre du personnel
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Messages : 290 Date d'inscription : 29/09/2019 Tormaigh
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Dim 13 Oct - 17:54SALUT C'EST MOI C'EST KATA  SABALO LE PLUS BEAU JE SUIS CONTENTE DE TE REVOIR J'arrête de gueuler, bon courage pour ta fiche  | |
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Messages : 76 Date d'inscription : 13/10/2019 Ministère
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Dim 13 Oct - 18:05 | |
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Messages : 581 Date d'inscription : 23/07/2018 Staff membre du personnel
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Dim 13 Oct - 18:20 | |
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Messages : 76 Date d'inscription : 13/10/2019 Ministère
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Dim 13 Oct - 19:13 | |
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Invité
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Lun 14 Oct - 19:38Bienvenue  J'aime beaucoup le personnage, je pense que je vais venir t'embêter pour un petit lien  Nos deux comparses ont surement des choses à se dire ! | |
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Messages : 581 Date d'inscription : 23/07/2018 Staff membre du personnel
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Lun 14 Oct - 21:19 Félicitations ! Et une fiche de faite, une ! Un grand bravo à toi pour ta fiche de présentation et pour sa validation ! Maintenant que tu es dans le bon groupe, tu vas pouvoir t'amuser avec les autres joueurs ! Ton histoire était super intéressante  j'ai vraiment hâte de recommencer à te lire, ça va être extra !Tu peux tout d'abord commencer par créer ta fiche de liens (modèle non obligatoire) et passer dans celle des autres pour lier vos personnages. Tu peux aussi y demander un topic, alors profites-en ! Si tu as besoin d'un personnage en particulier pour l'avancée du tien, tu peux aller créer une famille ou ton premier scénario, ou même poster dans la banque de liens pour informer tout le monde de ce que tu cherches ! Tu peux aussi commencer à flooder, à jouer ou venir t'amuser sur la ChatBox et discuter un peu, et tu peux même commencer à voter aux topsites ! Écrire tes RPs et voter te donneront des pièces que tu pourras utiliser dans la boutique, alors n'hésite pas à y faire un tour ! N'oublie pas, un seul RP par mois minimum est demandé ! Et bien sûr, si tu as la moindre question, tu peux toujours contacter Willa, Flynn ou Elizabeth si tu as une question ou un doute, elles pourront toutes les trois te répondre ! Maintenant, c'est à toi de te lancer ! Alors amuse toi bien sur Memento Mori ! | |
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Invité
| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. Mar 15 Oct - 22:20Bienvenuuuuuuuuuuuue ! Contente de te voir par ichiii après tout ce temps | |
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| | | | Sujet: Re: sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. | |
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| | sabal ± rome wasn't build in one day but sure it burned in one. | |
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