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 Men are trash. (Kieran&Seraphina)

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Tormaigh
Kieran Rutherford
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Tormaigh

MessageSujet: Men are trash. (Kieran&Seraphina)   Men are trash. (Kieran&Seraphina) EmptySam 4 Jan - 0:57

Men are trash
Kieran & Seraphina


Le plateau ne pesait pas si lourd. Les gens n’étaient pas si bruyants. Mais grands dieux, qu’il en avait marre. Peut-être parce qu’il était minuit passé et qu’il travaillait toujours. Mais bon. Avec la pleine lune qui arrivait, il n’arrivait plus à dormir, de toute manière. Un des - rares - côtés négatifs à être un loup-garou, sans doute. Alors il avait négocié pour travailler de nuit, ce qui lui permettait de faire autre chose que fixer le plafond en attendant que le temps passe. Puis il gagnait des sous, en plus, d’autant que les nuits étaient payées plus. Ce n’était pas rien, quand on avait sept potions à acheter tous les mois. Enfin, plus maintenant, vu que c’était l’école qui le fournissait à présent, mais ça lui permettait de mettre de l’argent de côté pour quand il aurait fini sa scolarité, ou pour s’il avait besoin de quelque chose en urgence.

Ce soir, c’était particulier. Il y avait eu un truc à la télé, un match ou quelque chose comme ça, qui avait attiré énormément de gens. Des non-maj supporters qui hurlaient à chaque but, et des sorciers curieux de voir ce qu’il se passait. Ces derniers, Kieran les tenait à l’œil. On ne savait jamais, que l’un d’eux ait l’idée stupide de briser le code international du secret magique parce qu’il avait un coup de trop dans le nez. Il en avait d’ailleurs sorti un, poliment mais fermement, lui indiquant par un subtil changement de regard qu’il avait la capacité de le sortir par la force s’il le fallait. Le sorcier était sorti en titubant, assez conscient pour savoir qu’il valait mieux ne pas se battre contre un loup-garou. Il aurait perdu avant même le début du combat, cela étant.

Mais s’il n’y avait eu que ça ! Sans compter le match et les sorciers à surveiller, il y avait aussi les femmes. Urgh. Elles devaient le trouver très à leurs goûts, en plus. Il avait dû s’occuper d’une table, où les deux filles roucoulaient à chaque fois qu’il s’y arrêtait. Sans perdre son sourire, qui s’était d’ailleurs étiré un peu plus parce que ça fait vendre, il avait pris leurs commandes, et leurs numéros de téléphones griffonnés sur un bout de papier. Ledit bout de papier avait très vite fini déchiré en quatre à la poubelle, mais ça, les demoiselles ne le savaient pas. L’important était qu’elles avaient laissé un généreux pourboire en pensant qu’elles avaient une touche.

En bref, vivement que son service se termine. Il avait hâte de rentrer et de se coucher près d’Isaak, qui ne devait probablement pas dormir et l’attendre en silence pour ne pas réveiller Rafael. A moins qu’il ne se soit écroulé dans un des canapés du salon commun, ce qui était aussi une possibilité. Il avait vraiment, vraiment hâte. Parce que le plus épuisant n’étaient ni les matchs moldus, ni le bruit, ni les sorciers, ni les filles entreprenantes - dont il saluait l’audace, au passage, dommage que ça tombe sur un serveur gay en fait - mais le comportement de certains de ses collègues. En l’occurrence, d’un seul de ses collègues, qui n’avait pas mis longtemps à comprendre que Kieran était aux hommes (facile, cela étant, vu qu’il jetait les numéros féminins à la poubelle) et qui avait entrepris de lui tourner autour d’une manière peu subtile que le sorcier ne supportait plus vraiment, surtout à l’approche de la pleine lune. Il s’approche.

« Si tu tiens à ta main, arrête ça de suite. »

L’autre serveur, avec un léger éclat de rire, arrêta son mouvement - il s’apprêtait à lui mettre une main aux fesses, pour les curieux - et s’appuya sur le comptoir pour le regarder. Il fallait avouer qu’il était pas mal, ce con. Blond miel, regard vert forêt, pas étonnant qu’il ait un certain succès. Il n’avait pas trop l’habitude qu’on lui dise non, qu’on lui résiste. Et Kieran lui résistait. Défi de taille, pour le non-maj, qui s’entêtait à le draguer sans comprendre qu’il jouait avec le feu.

« Comment fais-tu pour m’entendre arriver à chaque fois ? »
« T’es pas particulièrement subtil. »
« Et malgré tout ça, tu me résistes encore ? »
« Résistance implique attirance. Si tu veux bien m’excuser, faut que je retourne bosser. »

Il se décolla du bar pour retourner à ses tables. Plus que quelques minutes et il était libre. Quelques minutes, et il pourrait s’effondrer à côté de son homme pour voler quelques heures de sommeil que l’épuisement lui aurait gracieusement offert. Mais l’autre serveur - dont il ne s’était même pas embêté à retenir le nom, par ailleurs - lui saisit le poignet, et Kieran dut faire un effort pour ne pas lui en coller une. Loup contre non-maj, il le tuerait sans doute. Rester calme.

« Viens chez moi après le service, Kieran. On pourrait faire connaissance, voire plus… »
« Je suis en couple et tu es parfaitement au courant. »
« Oui, et alors ? Lui n’a pas besoin de l’être… »

Ses incitations au calme partirent en fumée en même temps que la fureur du loup s’embrasait d’un seul coup. Cet idiot de non-maj allait se faire tuer, et lui-même l’avait compris puisqu’il lui lâcha le poignet, comme s’il s’était brûlé. Sans doute avait-il vu la flamme de haine dans son regard bleu étrangement gris, sans doute à cause de la lumière, bien évidemment. Mais le loup, animal d’une loyauté et d’une fidélité sans failles, n’appréciait pas du tout ce qu’il entendait. Tromper Isaak. Et ne pas le lui dire. Tromper Isaak ?! Un début de grondement roulait dans sa gorge, trop bas pour être entendu. Avec la pleine lune trop proche et son manque de sommeil, sa patience était mise à rude épreuve. Ce non-maj, il allait effectivement le bouffer, mais pas dans le bon sens du terme. Sans s’en rendre compte, il se redressa de toute sa taille, et fit un pas vers le non-maj.

« Euh, Kieran ? Arrêté en plein vol, il tourna son regard vers celle qui venait de sauver son crétin de collègue, une jolie demoiselle extrêmement mignonne. Excuse-moi d’interrompre ta conversation, mais tu veux bien m’aider ? »
« Bien sûr Lucy. Inspiration lente. Expiration profonde. Rester calme. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? »
« Il y a cette femme dans mon secteur, un type l’importune. Elle lui montra la table en question. J’ose pas lui dire de dégager, j’ai peur qu’il me fasse du mal. Tu veux bien y aller toi, dis ? »

Son regard gris se porta sur la table, où une femme rousse semblait assez excédée par la présence et le comportement d’un homme passablement éméché. Non, il ne l’est pas. Pas étonnant qu’elle ait préféré déléguer. Il était plus grand qu’elle, et assez musclé. Haussant les épaules, il se dirigea vers la table pour faire sortir le gêneur. Il n’avait pas dû être particulièrement discret en s’approchant - il ne cherchait pas particulièrement à l’être cela étant - puisque la femme lui jeta un bref regard, se demandant sans doute si elle allait devoir se coller un deuxième emmerdeur. Cela ne dura qu’une seconde. Largement suffisante pour l’homme, dont le geste trahissait l’habitude. Sa main avait furtivement volé au-dessus du verre de la rousse, trop fluide pour l’œil humain, très lent pour l’œil lupin. Drogues ! La rousse attrapa son verre pour y boire. Kieran cessa de marcher.

« Nan, bois pas ! »

Il bondit. Sa main se referma sur le poignet de la rousse et il baissa son bras avec force pour l’empêcher de boire. Le verre frappa sèchement le bois de la table et s’y déversa presque entièrement. Lâchant le poignet de la femme, il saisit au col l’homme qui allait s’enfuir, et le plaqua violemment contre le mur en le maintenant d’une seule main. Pleine lune. Epuisement. Collègue chiant. Trop de frustration et de colère - et un punching-ball à portée. Parfait.

« T’as foutu quoi dans son verre, connard ?! »
« Quoi, mais rien, mais j’ai rien foutu dans son verre ! »
« Mais tu me prend pour un con en plus, tu crois que je t’ai pas vu ?! »

Sa main libre plongea dans la poche du non-maj pour en sortir un sachet de petits cachets blancs, qu’il lui agita sous le nez avant que son regard trop sombre ne se tourne vers son employeur, qui venait de débouler, attiré par le raffut, et qui blêmit en voyant l’un de ses serveurs plaquer l’un de ses clients contre un mur. La réputation de son établissement allait en prendre un gros coup.

« Qu’est-ce que - »
« Il a foutu du GHB dans son verre. Appelez les flics. »

D’un geste souple, il jeta le sachet sur la table pour que tout le monde puisse voir les petits cachets blancs. La réputation de l’établissement allait en prendre un gros coup, certes, mais un gros coup positif, puisqu’il avait empêché le pire des scénarios pour la rouquine, même s’il avait un peu gaspillé sa bière. Bah. Il lui en apporterait une autre. Cadeau de la maison, tout ça.

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Kieran Rutherford
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Seraphina Selwyn
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MessageSujet: Re: Men are trash. (Kieran&Seraphina)   Men are trash. (Kieran&Seraphina) EmptyDim 12 Jan - 16:06

Il allait vraiment falloir qu'elle se trouve d'autres passe-temps dans la vie. Parce que les bars bondés en soirée, ça devenait lassant. Les bars bondés moldus, fallait-il encore préciser, où les sujets de conversation se limitaient alors pour éviter que les oreilles indiscrètes ne perçoivent des brides de secrets qui leur était à tout jamais inatteignables. D'habitude, elle arrivait à motiver un collègue ou l'autre mais, ce soir, tous avait des plans. Alors, elle était là, seule, attablée avec son bouquin ensorcelé pour que les moldus y lissent l'un de leurs titres insipides pendant qu'elle s'instruisait sur les théories sur les origines de la magie selon les tribus nomades du Sahara.

Elle avait toujours pensé que sa garde robe des plus excentriques lui permettrait d'avoir la paix. Et qu'être plongée dans un livre feraient fuir les gens. Mais rien ne décourageaient les braves et les inconscients. Ce soir-là, on avait décidé de l'aborder, accompagné d'un sourire éclatant et d'un intérêt vaguement feint pour le soi-disant bouquin qu'elle tenait. Un moldu, bien évidemment. Mais elle s'ennuyait terriblement alors, elle s'était laissé prendre au jeu. Cela n'avait jamais fait de mal, de discuter avec quelqu'un. Qui savait, ce moldu pourrait se révéler plein de surprises.

Plein de déception, surtout. Seraphina ne put s'empêcher d'avoir l'air excédée au bout de quelques minutes. C'était creux, si creux. Aussi vide qu'une nargole. Par la barbe de Merlin, il n'y avait vraiment pas moyen de s'amuser, ici. Elle aurait mieux fait de rester seule chez elle avec une bonne bouteille de whisky pur-feu et son bouquin théorique. Si au moins, elle était dans un lieu sorcier. Histoire de s'en débarrasser d'un coup de baguette bien placée. Mais non, il fallait qu'elle soit dans un lieu moldu, bondé de surcroît.

Soudainement, une silhouette impressionnante se rapprocha de sa - leur - table. Elle ne put s'empêcher de lui décocher un regard glacé. Un boulet, ça suffisait amplement. Elle n'avait pas envie de s'en coltiner un deuxième. Surtout s'il l'empêchait de boire. La poigne de fer sur son poignet, à la force comme surhumaine, la fit glapir légèrement de douleur pour aussitôt être lâchée. Le contenu de son verre se répandit sur la table avant de goutter, sur le sol, formant un étang de bière autour de ses bottes en daim. Ruinées. Merci la vie.

Ainsi, l'autre abruti avait tenté de la droguer. Quand elle disait qu'il méritait un bon coup de baguette bien placé, elle n'était pas si loin de la vérité au final. Le géant serveur l'avait visiblement sauvée d'une situation bien ennuyeuse mais, en se massant le poignet, elle ne pouvait que le maudire, encore aveuglée par la colère d'avoir été si stupide. En plus maintenant, elle allait devoir attendre les flics et porter plainte. Génial. Elle ne pouvait pas vraiment s'y dérober.

D'un pas rageur, elle se dirigea vers le comptoir, afin d'y trouver un tabouret et d'attendre patiemment. Comme ça, elle resterait à porter d'oeil des serveurs, qui ne la lâcheraient sûrement pas de si tôt. Tout le monde semblait l'observer et cela l'énervait. Qu'ils reprennent leur occupation, qu'elle puisse s'occuper d'un sort de ses bottes auxquelles elle tenait. Le livre claqua sur la surface boisée et d'un ton agacé, elle commanda de quoi compenser ce qu'elle n'avait pas boire. "Un Manhattan. Ne lésinez pas sur le vermouth, s'il vous plaît. Quite à payer un supplément."

Le destin devait s'acharner puisque c'était le jeune homme qui s'occupa d'elle. Quelle brute. Mais s'il y avait une chose qu'elle avait retenue de cette éducation coincée, c'était qu'il fallait toujours remercier ceux qui nous venaient en aide. " Merci beaucoup. Enfin, sauf pour mon poignet mais je suppose qu'on ne peut pas tout avoir dans la vie." Seraphina jouait avec son livre, trop déconcentrée pour reprendre sa lecture. Vraiment, quelle soirée pourrie.
Seraphina Selwyn
Tormaigh
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Tormaigh

MessageSujet: Re: Men are trash. (Kieran&Seraphina)   Men are trash. (Kieran&Seraphina) EmptyMar 14 Jan - 20:58

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Les pieds de l’homme battaient le vide, frôlant à peine le parquet. Il ne s’était pas rendu compte, le jeune loup, qu’il l’avait plaqué à sa hauteur et que l’autre était en train d’étouffer. Mais qui le pleurerait, vraiment ? Il avait foutu de la drogue dans le verre d’une inconnue. Les femmes le remercieraient sans doute s’il lui arrachait la tête d’une seule baffe. Heureusement pour le non-maj, la poigne de son patron se referme sur son bras. Il a beau être musclé, ledit patron ne reste qu’un non-maj contre un loup en colère. Mais un non-maj qui le paie tous les mois. Alors le loup desserre les doigts et l’autre retombe lourdement au sol. Il n’a pas le temps de se relever que le gérant l’a attrapé d’une bourrade sans douceur pour le tirer à l’arrière le temps que les flics arrivent. L’inconnue rousse, elle, a migré vers le bar, sans doute peu à son aise sous les regards croisés des clients et des serveurs. Lui aussi, on le regarde. Différemment. Il a agi trop vite, trop violemment, et la méfiance s’installe. Comme pour tenter de la dissiper, il essuie la table d’un habile coup de torchon avant de retourner vers le bar. Rien à faire de leur curiosité. Il a fini son service de toute façon. Enfin, sauf si le destin en avait décidé autrement, en la personne de son gérant, qui lui barra le passage alors qu’il allait chercher ses affaires.

« Tu peux pas partir maintenant, faut que tu fasses ta déposition. »
« Sérieux ? Mais tout le monde a vu ce qu’il s’est passé… »
« Ouais mais t’as été le seul à voir qu’il a mis un truc dans son verre. Donc tu restes. »
« Ça a intérêt à passer en heures supplémentaires ça… »

Demi-tour toute, et il se dirigea vers le bar sans laisser à son patron le temps de répondre. Le fait qu’il ait fini son service n’était pas une excuse ; s’il restait, il devait bosser. Alors ce boulot en plus serait dûment payé. Point barre. Il y rejoignit Lucy, et l’inconnue rousse qui venait tout juste de commander un Manhattan, cocktail pas sur la carte, ce que la jeune serveuse allait timidement lui signaler. Elle n’en eut pas le temps, puisque l’américain sortit un verre du bar, et l’alcool nécessaire pour le cocktail, préparant le tout sous l’œil médusé de l’irlandaise non-maj, qui sortit vite de sa contemplation pour s’excuser d’un murmure et retourner à ses tables. Elle n’avait pas fini son service, elle, et le gérant risquait de la secouer s’il la trouvait à bâiller aux corneilles. Le cocktail préparé, il le posa devant l’inconnue, qui venait enfin de remarquer qu’elle avait encore le géant de tout à l’heure dans les pattes. Elle a l’air absolument ravie. Son agacement était clairement visible, en effet, et il était clair que, comme lui, elle aurait préféré se retrouver ailleurs que sous ce tir nourri de regards curieux. Au moins eut-elle la présence d’esprit de le remercier, même si son poignet avait pris cher.

« Vraiment désolé, répondit-il d’un ton légèrement distant dû à la fatigue, avant de pousser le verre vers elle. Cadeau de la maison, pour me faire pardonner. »

J’imagine qu’on ne peut pas tout avoir dans la vie, avait-elle dit. Oh, si seulement elle savait. Il avait presque envie de lui rire au nez tellement c’était risible. C’était à un loup-garou qu’elle lâchait une banalité pareille ? Alors qu’il trimait comme un âne jusqu’à deux ou trois heures du matin pour mettre un peu de côté ? Dieu merci, il n’avait plus besoin de payer ses potions maintenant que l’université l’avait pris en charge, mais la vie coûtait quand même très cher, surtout pour quelqu’un comme lui. Heureusement, le retour au scolaire était une super planque. Plus de loyer à payer, plus d’aconit à aller chercher en catastrophe, plus de courses à faire. Il continuait cependant de bosser pour avoir un petit pécule à la fin des trois ans. Il était quand même plus sain de ne pas relever, et de continuer son travail. Le bar allait bientôt fermer et il n’y avait personne dans son secteur, aussi était-il libre de rester au bar jusqu’à ce que les flics arrivent.

Regarde son livre ! Obéissant, il descendit ses yeux de glace vers le livre de l’inconnue, dont la couverture était tournée vers le haut. Elle jouait négligemment avec les pages, trop agacée pour retourner à sa lecture, mais ne lui cachait pas le titre de ce dernier. Les lettres dansaient sous ses yeux, et il lui fallut quelques secondes pour comprendre que c’était l’effet de la magie. Les non-maj voyaient un titre totalement inintéressant, sans doute un truc scientifique incompréhensible. Mais pas lui, après un petit effort de concentration. Théorie des origines de la magie selon les tribus nomades du Sahara. Son regard se fit d’un coup nettement plus intéressé. Adieu, la fatigue. Ça parlait d’histoire magique, et il envisageait de devenir langue de plomb, après tout. Est-ce que c’était mal qu’il ait envie de le lire, maintenant ? Elle n’apprécierait sans doute pas. Mais damn, ce livre lui semblait incroyablement passionnant. A tout hasard, il nota le titre dans un coin de sa mémoire pour aller le chercher quand il aurait le temps.

« Venant d’un continent qui ne s’embarrasse pas de canalisateurs, leurs théories doivent être plutôt intéressantes, dit-il sur le ton de la conversation, obscure pour tout le monde sauf pour eux. Ils en disent quoi, du coup ? »

Etrangement - pour la rousse en tout cas - il avait l’air vraiment intéressé. Mais bon, elle ne pouvait pas vraiment savoir qu’il faisait des études d’histoire à l’université toute proche aussi. Histoire de ne pas passer pour un gros lourd, et aussi pour se faire pardonner de sa rudesse précédente avec son poignet, il tendit un doigt vers le verre vide avec un sourire poli.

« Je vous en remet un ? Gratuit. Je vous dois bien ça. »

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Kieran Rutherford
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MessageSujet: Re: Men are trash. (Kieran&Seraphina)   Men are trash. (Kieran&Seraphina) Empty

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