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 Pensine, plage, pluie... (Willa)

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MessageSujet: Pensine, plage, pluie... (Willa)   Pensine, plage, pluie... (Willa) EmptyLun 18 Nov - 22:43


Aislinn se tenait sur la plage, les bras croisés et un air un peu perplexe sur le visage. En contemplant le paysage qui s’étendait devant elle, elle avait encore du mal à imaginer que des gens, qu’ils soient moldus ou sorciers, puissent prendre tant de plaisir à se trouver sur un endroit de ce type. Pourquoi étaient-ils tous aussi enthousiastes à l’idée d’aller à la plage ? Il ne s’agissait que d’une vaste étendue de galets mêlés d’un peu de sable, avec rien d’autre à l’horizon que du bleu, dans des nuances somme toute assez classiques. Il n’y avait rien ici de la variété d’une grande ville, dans toutes ses couleurs et toutes ses formes. Sur cette plage, son regard pouvait aller d’est en ouest sans rencontrer le moindre changement notable. En ville, c’était un mélange de sans cesse renouvelé, et son regard pouvait se poser partout sans jamais croiser la même vision ! La seule exception du lieu était constituée d’une sorte de grosse cabane à laquelle on accédait par un chemin fait de planches de bois grossièrement découpées.

Au-delà de la cabane se situait un ponton au bout duquel reposait, attaché à une énorme chaîne rouillée, un bateau. Il s’agissait sans doute du vieux bateau du père Neil, qui était le seul sorcier à s’aventurer régulièrement sur l’île de Saint-Brendan, au point qu’il avait fini par proposer la traversée aux curieux. De fait, il était aussi devenu le gardien de cette partie de la plage, car il s’agissait bien que quelqu’un surveille, même de manière informelle, l’efficacité des différents sortilèges repousse-moldus. L’hiver, même lorsqu’il n’y avait plus grand-monde pour réclamer une visite sur l’île, Neil continuait à ouvrir la cabane qui servait de bar. Il y avait rarement des visiteurs, mais il aimait à garder cet endroit ouvert. Il accueillait parfois quelques pêcheurs, ou quelques promeneurs du dimanche qui lui réclamaient un bon chocolat chaud ou une bierreaubeurre après une longue marche le long de la plage. Aislinn, qui n’était ni pêcheuse ni spécialement amatrice de promenades le long de la plage, n’avait donc aucune raison de se trouver ici. Pour être honnête, même si elle commençait à connaître Adfry, elle n’avait jusqu’alors jamais pris le temps de venir mettre les pieds sur la plage d’Oranmore, pas même en été quand la température devenait plus clémente. Oh bien sûr, même des températures en hausse n’avaient jamais pu permettre aux habitants de se baigner réellement dans la mer, à l’exception de quelques fous ou de sorciers adeptes de différents sortilèges pour tromper le froid une fois sous l’eau. Ils avaient tout de même la fâcheuse tendance de supprimer la sensation de l’eau sur la peau, ce qui rendait la baignade assez peu digne d’intérêt. Quoi qu’il en soit, la jeune femme n’avait aucune attirance particulière pour ces étendues de nature sauvage. Elle était une femme des villes, une citadine à l’aise au milieu des bruits et de l’agitation de milliers de vies entremêlées, qui venaient parfois à se croiser. Par ailleurs, la température de ce mois de novembre était glaciale, d’autant plus qu’elle s’accompagnait depuis quelques jours d’une affreuse petite bruine qui trempait tous les habitants jusqu’aux os. Aislinn n’était pas en reste. Elle était entièrement encapuchonnée et elle avait resserré sa cape jusqu’à la naissance de son menton pour se protéger du vent. Seuls ressortaient ses yeux étonnamment bleus, au milieu de l’étendue grise des rochers et de la mer agitée.

Juchée sur un rocher plus grand que les autres, elle était occupée à scruter l’horizon et à s’interroger sur les loisirs de ses contemporains. Ses pensées finirent par dévier sur la premier souvenir de sa baignade en famille et de son apprentissage laborieux de la natation lors d’une visite au bord d’un magnifique petit lac à quelques heures de Dublin. C’était un souvenir plutôt plaisant. Sa sœur était jeune, alors, et elle avait pu garder pour elle seule la fierté de sa réussite à exécuter une nage plus proche des gestes d’un chiot jeté à l’eau que d’une véritable nage. Elle commençait tout juste à repasser dans sa mémoire les images de sa mère venant nager avec elle lorsque le cri d’un cormoran la sortir de ses pensées. Ce n’était pas le moment de se concentrer sur ce genre de souvenirs. D’un geste brusque, elle sortit un long objet ressemblant à un miroir de la poche droite de sa robe d’hiver qui avait été améliorée par un sortilège visant à en agrandir la taille. N’importe quel sorcier un peu expérimenté aurait pu reconnaître une pensine. Elle flottait maintenant à un mètre au-dessus du sable, formant une surface plane délicatement argentée et dont les ondulations se confondaient avec celles de la mer.

— Après la grossière interruption de cette idiote de Pevensky dans mon bureau la semaine dernière, me voilà obligée de m’isoler encore plus, grommela Aislinn. Ils ont intérêt à me laisser tranquille cette fois !

Elle espérait bien que personne n’aurait l’idée de mettre les pieds sur la plage d’Oranmore par une fin d’après-midi de novembre. La cabane du vieux Neil était assez loin pour que ses visiteurs ne puissent pas la voir dans le détail. Elle prit néanmoins la précaution supplémentaire de s’asseoir sur un roc et lança d’un coup de baguette magique un sortilège pour suspendre la pluie qui continuait de s’écraser le long de son visage. À présent, elle allait pouvoir être tranquille. Avec un peu de chance, il resterait peut-être encore un fond de bouteille de whisky chez Neil après cette fin d’après-midi douloureuse...
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Willa Lundgren
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MessageSujet: Re: Pensine, plage, pluie... (Willa)   Pensine, plage, pluie... (Willa) EmptyVen 29 Nov - 11:55

La plage. C’était l’un de ces endroits qu’elle trouvait fascinants. La mer était libre, libre de déchaîner des torrents, d’emporter loin, très loin, sans que l’on ne puisse rien faire. C’était fascinant oui, mais il y avait une pointe de crainte quand la botaniste l’observait. Ce surplus de liberté était indomptable, et un peu plus encore depuis qu’il y avait la source pas très loin. Cette source, qui lui avait fait perdre ses moyens quelques semaines auparavant. Depuis, quand elle sortait, elle venait ici, à la plage. Willa y avait trouvé une sorte de réconfort, un moyen de poser ses pensées et la peine qu’elle pouvait ressentir face à cet incident. Ce n’était rien, en apparence, et la plupart des gens savaient que toutes les personnes touchées n’avaient plus le contrôle d’elles-mêmes. Pourtant, la Suédoise ressentait une culpabilité dont elle n’arrivait pas à se détacher. Le ridicule ne tue pas, c’était ce qu’on le disait. Et pourtant, là, il la consumait à petits feux, comme une vilaine maladie dont on n’arrivait pas à guérir.

Alors, la plage, c’était devenu son refuge et ce lundi, elle avait décidé d'y faire un tour. Willa savait que d’autres auraient eu assez d’auto-dérision pour rire de la situation, mais ce n’était pas du tout son genre. Elle avait du mal avec l’idée que l’on puisse se foutre d’elle, telle une adolescente qui avait peur du regard des autres ; finalement, c’était ce qu’elle était. Ce refuge était l’endroit qu’elle avait choisi pour déverser ses émotions, comme une bouteille à la mer. Elle ne pleurait pas à chaque fois qu’elle venait, mais assez souvent pour lui faire du bien. Généralement, elle partait se ressourcer à la plage quand tout le monde était occupé, souvent en fin de journée. Elle ne voulait croiser personne. La botaniste aimait cette solitude qui lui permettait de réfléchir, de se calmer, mais elle savait très bien qu’il n’était pas bénéfique pour elle qu’elle reste aussi longtemps seule. La solitude pouvait l’enfoncer très bas, et elle se souvenait assez bien de ses journées à Poudlard pour ne pas refaire la même erreur. Là, Willa se laissait le temps de souffler, mais elle avait déjà commencé à se reprendre, quelques semaines plus tôt. On avait besoin d’elle, elle s’était engagée, mais ces moments seule étaient nécessaires.

D’un pas décidé, la Suédoise avançait sur la plage, le regard vide vers le sable mouillé. Elle avait toujours une place de prédilection, assez à l’abris des regards, qui était toujours libre. La pluie légère commençait lentement mais sûrement à ruisseler sur son visage, mais elle n’en avait que faire. A force, elle était habituée. La blonde ne craignait plus la pluie, c’était plus le froid qui était son ennemi. Elle apprenait doucement à le dompter, le froid, et elle était assez couverte ce jour-là, pour une fois. Elle continuait son chemin, pensive, dans la lune, même si elle n’osait plus regarder celle-ci quand la nuit tombait. Elle ne releva la tête qu’en apercevant quelqu’un, assit pile à l’endroit où elle se dirigeait. C’était Aislinn. Willa resta sur place un petit moment, fixant l’objet qui flottait non loin d’elle, avant de se décider à s’approcher de la bibliothécaire. « Bonjour, Aislinn. Je ne pensais pas vous trouver ici. Je pensais être la seule à venir contempler la mer, à cette heure et vu le temps. Vous venez souvent faire un tour ? » Elle lui demandait plus par respect que par réelle envie de savoir, mais soit. La botaniste était quelqu’un de poli, et elle se refusait à faire le chemin inverse, telle une lâche, alors qu’elles s’étaient mutuellement vues. Sa voix était calme, peut-être un peu enrouée par le flot d'émotions qui l'avait submergée en chemin, mais rien de très palpable. Tout allait bien.
Willa Lundgren
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MessageSujet: Re: Pensine, plage, pluie... (Willa)   Pensine, plage, pluie... (Willa) EmptyMar 3 Déc - 23:21

Aislinn commença à s’approcher de la pensine. Cet objet lui avait coûté excessivement cher. En tant que bibliothécaire d’une université reconnue, elle avait un salaire plus que correct bien qu’il n’égalât pas celui de ses confrères enseignants. Elle n’avait en tout cas pas à s’en plaindre, mais il lui avait tout de même fallu plusieurs mois à mettre de l’argent de côté pour pouvoir s’en procurer une. Cela faisait plusieurs années maintenant qu’elle possédait cette pensine, et elle lui avait été bien utile durant tout ce temps. Ce n’était pas la précision de ses pensées qui posait problème, car elles étaient aussi précises qu’un souvenir repassé en boucle cent fois dans un esprit peut l’être. Non, le problème était leur tendance à envahir son esprit. Bien entendu, un souvenir prélevé dans un esprit pour être mis dans une pensine ne soulageait pas son propriétaire du souvenir en question, il y demeurait également. Néanmoins, la jeune femme avait remarqué qu’il devenait alors moins pressant, comme si le fait d’avoir été copié puis « visionné » dans les conditions parfaites recréés par la pensine le rendait moins obsessionnel. Pour cette raison, elle y entreposait régulièrement de nouveaux souvenirs, ceux qui étaient les plus désagréables ou ceux qui avaient tendance à envahir le plus souvent son esprit.

Malheureusement pour elle, les récents événements lui avaient donné de quoi cogiter et avaient créé tout un tas de nouveaux souvenirs plutôt désagréables. Aislinn s’apprêtait à sortir sa baguette pour l’approcher de sa tête lorsque soudain, elle aperçut une silhouette émerger à l’entrée de la place. Elle leva les yeux aux ciels avant de reconnaître les cheveux blonds de Willa, la botaniste de l’université d’Ardfry. Elle ne pouvait décemment pas en vouloir à sa collègue de venir se promener au même endroit d’elle, d’autant plus qu’elle l’appréciait plutôt bien. Il faut dire que la spécialiste des herbes et autres champignons l’avait occasionnellement aidée à se fournir en quelques plantes dont elle avait parfois besoin dans les moments où elle n’allait pas très bien. Autrement dit, Aislinn devait une fière chandelle à cette jeune femme qui avait dix ans de moins qu’elle mais qui avait accepté de l’aider malgré ses craintes premières, qu’elle comprenait plus que bien.

La bibliothécaire remarqua rapidement que Willa n’était pas dans son assiette, principalement car les gens venaient rarement se promener ici seuls lorsqu’ils étaient en pleine forme, surtout en plein automne. Lorsqu’elle prit la parole, sa voix confirma son impression. Néanmoins, Aislinn n’avait pas envie de la mettre mal à l’aise en l’interrogeant si cette dernière n’avait pas envie de parler. Elle prit plutôt le parti de la sincérité et lui adressa un sourire doux. La pensine n’avait pas bougé, elle flottait tout doucement auprès d’elle.

Bonjour Willa. Je m’excuse d’avoir troublé votre promenade solitaire. Il est vrai qu’il y a rarement du monde ici. Pour être parfaitement honnête, j’avais besoin de réfléchir un peu, il y a toujours du monde à Ardfry et l’ambiance y est… un peu lourde en ce moment. J’imagine que vous voyez ce que je veux dire.

Aislinn contempla la plage devant elle et les petits galets qui bougeaient doucement avec un bruit rassurant au fil des vagues.

Cela dit, venir ici juste en face de la source n’était peut-être pas mon idée la plus brillante. Je crois qu’elle m’obsède un peu. C’est ridicule, je ne peux rien y faire mais c’est comme ça, je ne cesse de penser à ce qui s’est passé, à ce qui va se passer…

La bibliothécaire secoua la tête avant de regarder à nouveau Willa. Comme à son habitude, la pensine affichait ses reflets argentés et faisait parfois remonter à la surface quelques images du passé, principalement des visions d’Aislinn plus jeune, en train d’étudier à Poudlard ou dans la demeure familiale. On y apercevait sa sœur, une copie presque conforme d’Aislinn malgré leurs quelques années de différence. Elle n’y prêta pas attention, même si elle savait le pouvoir fascinant que pouvaient exercer les pensines.

Pardon, je ne suis pas très gaie aujourd’hui ! Vous aviez prévu d’aller vous promener ? demanda-t-elle à Willa tout en frottant ses mains pour les réchauffer. Elle n’avait pas envie de se montrer intrusive ou ennuyante, mais elle n’avait pas envie de laisser sa collègue seule si elle ne se sentait pas bien.
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MessageSujet: Re: Pensine, plage, pluie... (Willa)   Pensine, plage, pluie... (Willa) EmptyLun 16 Déc - 11:48

Ce lien si spécial qu'elle a avec la nature, Willa ne sait pas vraiment d'où il vient. Tout ce qu'elle sait, et tout ce qu'elle a compris au fil des années, c'est que ça l'apaise. Travailler avec les plantes toute la journée, c'est beaucoup plus simple que de travailler avec de vraies personnes, selon elle. Il y a moins de contraintes. Les plantes, elles, ne jugent personne. Elles sont muettes. Elles ne dépendent que ce qu'on veut bien faire d'elles. Bien évidemment, la botaniste s'en occupe avec grand soin, et elle fait de son mieux pour leur donner le maximum pour qu'elles restent en bonne santé pendant longtemps. C'est un peu une mère et ses enfants.

Là, face à la mer, Willa se sent tout aussi bien. L'air frais et marin lui plait énormément et malgré le temps qui fait encore et toujours des siennes, cela lui fait un peu de bien. Elle se sent vraiment liée à tout ce qui compose le monde, bien plus liée qu'avec les humains, avec qui elle peine à avoir des relations sociales. Alors, bien évidemment, elle aurait préféré être seule ici, mais elle apprécie Aislinn, alors elle ne montre rien. Elle ne sait pas trop sur quel pied danser en ce moment, la blonde est totalement perdue. C'est pour ça qu'elle est venue ici, au départ, pour prendre le temps de se retrouver, se ressourcer comme diraient certains. Peut-être arriverait-elle à se sentir mieux en changeant de façon de faire et en parlant avec quelqu'un, du coup ? Elle n'en est pas sûre. Willa observe l'objet qui flotte près de la bibliothécaire, mais tente très vite de l'ignorer. « Bonjour Willa. Je m’excuse d’avoir troublé votre promenade solitaire. Il est vrai qu’il y a rarement du monde ici. Pour être parfaitement honnête, j’avais besoin de réfléchir un peu, il y a toujours du monde à Ardfry et l’ambiance y est… un peu lourde en ce moment. J’imagine que vous voyez ce que je veux dire. » La Suédoise ne peut que compatir avec les ressentis de la bibliothécaire. Elle aussi se sent submergée, comme prise au dépourvu par tout ça. L'université est assez grande, les étudiants sont plutôt nombreux et avec le personnel et les membres du ministère qui venaient de temps en temps, cela fait beaucoup de monde. Ça peut être dur à gérer, et Willa comprend parfaitement, sans doute plus que quelqu'un d'autre. « Cela dit, venir ici juste en face de la source n’était peut-être pas mon idée la plus brillante. Je crois qu’elle m’obsède un peu. C’est ridicule, je ne peux rien y faire mais c’est comme ça, je ne cesse de penser à ce qui s’est passé, à ce qui va se passer… » Là, pour le coup, Willa ne peut pas compatir. La source est une source de stress immense pour elle, mais elle ne peut pas parler d'obsession. Justement, plus on lui en parle, plus son angoisse grandit. La blonde ne veut pas savoir ce qu'il va se passer, et ne veut pas repenser à ce qu'il s'est passé. C'est douloureux, dans un sens. Aislinn ne le sait pas, mais elle a réveillé le stress de la botaniste, qui se mord la lèvre inférieure, vieux tic quand le stress lui fait coucou.

« Pardon, je ne suis pas très gaie aujourd’hui ! Vous aviez prévu d’aller vous promener ? » Willa soupire, et lui lance un regard désolé, avec un petit sourire. Elle est de ces personnes avec qui Willa a un peu moins de mal à s'ouvrir. Elles ne se connaissent pas énormément, mais la blonde, plus jeune, semble se sentir assez en confiance. « Ne vous en faites pas, ce n'est pas vraiment la journée pour moi non plus. » A ce stade, autant être sincère. Willa ne regarde pas la bibliothécaire. Les yeux grands ouverts, elle fixe la mer au loin, se disant que, bon sang, s'il ne faisait pas aussi moche, elle serait sûrement partie nager. Là, c'est impensable. « J'ai l'habitude de venir ici, ces derniers temps, pile à l'endroit où vous êtes. Je crois qu'il y a eu un peu trop de choses ces derniers temps, et je n'arrive pas toujours à tout gérer comme je le voudrais. » C'est la première fois qu'elle l'avoue à voix haute. Visiblement, cela lui fait quelque chose, étant donné que les larmes commencent doucement mais sûrement à monter. « Pour être sincère avec vous Aislinn, je crois que cette source me fait peur. J'ai peur pour les gens que je pourrais perdre, j'ai peur de perdre... encore... le contrôle de moi-même. Je suis perdue. » La blonde lâche un gros soupir, pour tenter de se reprendre, et enfin regarder la bibliothécaire. « Et vous ? Cela ne vous fait pas peur ? D'être si proche, et même temps si loin... De ne pas savoir le futur, avec la source qui peut agir à tout moment ? »
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